«De jour en jour, à tous points de vue, je vais de mieux en mieux.»
Le pharmacien, devenu psychothérapeute, exhortait ses fidèles de suivre à la lettre «sa méthode» tous les jours jusqu'à la fin de leur vie.
En cas de douleur, le pharmacien recommandait de toucher le point sensible - comme le front en cas de migraine - en répétant : «Ça passe, ça passe.»
La méthode Coué est tout ce qu'il y a de plus védique: le mantra (formule spirituelle), le japa (récitation), le mala (chapelet), le son (shabda), la conviction (shradda), la discopline - régularité (sadhana) - le choix du moment (kala), la direction de l'énergie (prana), la résolution (sankalpa) et par-dessus tout la puissance du mental (manas) et finalement, l'implication de tout l'être dans sa dimension psychosomatique.
Émile Coué avait lu assurément les maîtres tibétains et hindous, affirmation impossible à valider comme rien ne reste de sa bibliothêque. Les philosophies orientales étaient alors considérées comme très ésotériques et réservées aux cercles très restreints des théosophes et des tenants de la Nouvelle Pensée. Le yoga n'était pas encore une discipline reconnue en Occident et les mots sanskrits ne faisaient pas encore partie du vocabulaire courant. La méthode Coué se devait d'être accessible afin d'être acceptée aussi universellement qu'elle le fut. Pour simple qu'elle était, elle était loin d'être simpliste et son éclat des premier jours demeure à ce jour inaltéré.
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